Grippe aviaire

Protégez vos élevages et vos basses-cours !

Divers

Publié le lundi 21 mars 2022

Influenza aviaire hautement pathogène H5N1 : point de situation en Vendée

L’Influenza aviaire est une maladie avant tout animale, infectieuse, très contagieuse, causée par des virus Influenza de type A, qui peuvent infecter de très nombreuses espèces d’oiseaux domestiques et sauvages.

Selon leurs caractéristiques de virulence, les virus de l’Influenza aviaire sont classés en deux catégories : les virus faiblement pathogènes (IAFP) et les virus hautement pathogènes (IAHP). Pour ces derniers, il s’agit alors de virus de sous-types H5 ou H7.
Lorsque l’infection est due à un virus IAHP, chez une espèce sensible, la maladie peut encore être appelée « grippe » aviaire (ce terme devrait plutôt désigner la maladie correspondante chez l’homme) ou « grippe du poulet ».

Informations de la préfecture de la vendée

Au 18 mars 2022, 410 foyers confirmés d’influenza aviaire (H5N1) sont recensés en Vendée, couvrant plus de 200 communes du département.

Face à cette reprise épidémique, les services de l’État et la Chambre d’agriculture de la Vendée sont pleinement mobilisés pour soutenir les éleveurs.

Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, M. Julien DENORMANDIE, a réuni l’ensemble des acteurs locaux concernés en visioconférence le 10 mars pour faire le point sur la situation, saluer la mobilisation des acteurs des filières touchées ainsi que leur sens des responsabilités, et mettre en place l’ensemble des mesures nécessaires pour contenir l’épizootie et soutenir les éleveurs touchés.

Au niveau local, une cellule de crise dédiée est activée au sein de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) pour coordonner l’ensemble des services mobilisés (DREAL, ARS, OFB, DDTM, SDIS, Gendarmerie, Conseil Départemental, Chambre d’agriculture).

Afin de limiter la propagation du virus, les mesures suivantes ont été prises :

  • tous les mouvements et remises en place de volailles sont interdits sur l’ensemble du département ;
  • les opérations de dépeuplement sont accélérées avec le soutien de moyens spécialisés supplémentaires autour des sites stratégiques en particulier les élevages de sélection, les grands parentaux ;
  • les capacités d’équarrissage locales sont complétées par des moyens d’enfouissements réglementaires notamment au travers de la mobilisation des centres d’enfouissement technique du département et, dans les tous prochains jours, des départements limitrophes. Ces opérations s’organisent dans le strict respect des protocoles sanitaires et environnementaux ;
  • un protocole sanitaire strict de transport d’œufs à couver et de poussins de 1 jour vers les zones indemnes, établi en concertation avec les experts et autorités scientifiques.

Les éleveurs seront indemnisés des pertes sanitaires directes liées à l’abattage des volailles et des frais liés à la désinfection des locaux (les versements des comptes ont démarré et vont se poursuivre), ainsi que des pertes économiques indirectes dues à l’allongement des « vides sanitaires » avant la remise en place de nouveaux oiseaux. Une cellule d’accompagnement pour les éleveurs est également mise en place par la Chambre d’agriculture.

Si tous les acteurs de la filière doivent veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité, les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement.
Pour rappel, les mesures suivantes sont obligatoires :
  • la mise à l’abri des volailles des élevages professionnels ;
  • la claustration ou la mise sous filet des volailles des basses-cours ;
  • l’interdiction des rassemblements de volailles et autres oiseaux captifs (foires, marchés, expositions) et l’interdiction pour les volailles et autres oiseaux captifs originaires de Vendée de participer à des rassemblements organisés dans le reste du territoire ;
  • l’interdiction des lâchers de gibiers à plumes.

Tout détenteur d’oiseaux (professionnels et particuliers) doit déclarer sans délai toute suspicion (mortalités anormales notamment) à son vétérinaire sanitaire ou à défaut à la DDPP de Vendée : ddpp-spa@vendee.gouv.fr 

Rappelons que cette maladie n’affecte que les oiseaux et que la consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.

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